• Chapitre 6 : Les Hommes Déshumanisés

     

     

    « Les Poly-Métamorphes ont réussi à illusionner, pendant des siècles les Ministres de l'Église, avec leur Parodie-Démoniaque, avant de duper, les Ufologues avec leur Imposture-Alien, mais pour combien de temps encore ? »

    [L'Office de la Sainte Inquisition est l'Ancêtre du Geipan - Guillaume Chevallier] 

     

     

    « Tu « nais » que l'Ombre de toi-même  ... je sentais ma raison se déliter peu à peu pour laisser la place à cette présence mystérieuse qui voulait m'habiter ! ... »

    [Lettre d'un Fou victime, du Horla (oxymore : Hors Là ! ou Mothman ou Homme – Phalène) Le Hors-La Loi = Le Horsain (l'étranger au Pays)  - d'après les nouvelles fantastiques de Guy de Maupassant parues en 1886 et 1887]

     

    Libro & Aratro

    Par Guilhem de Saint-Martin

     

    Les Hommes Déshumanisés

     

    « Pour ces combattants de l’ombre, qui se cachent le jour et marchent la nuit, l’existence se résume à un état de réflexe presque animal : Devenir rapide comme le renard et mauvais comme le loup avec, pour repaire, les haies et les fossés. »

    [Bellavidès : Le chouan de l’Avranchin - Alain Landurant - 2006]

      Cette « transformation animale » c’est, selon Alain Laudurant celle de Bellavidès, [Bellavidès : Le chouan de l’Avranchin Alain Landurant - 2006] et des Combattants Chouans partisans des « Blancs », de l’Ancien Régime Royaliste, qui ont fait régner, la Terreur et la Férocité, [incluant les tortures] alors qu’ils étaient censés les combattre ainsi que les « Bleus » Républicains [et Révolutionnaires qui, eux, ont de surcroit pratiqué le cannibalisme ! : NdT].

    Ce comportement « Déshumanisé » et « Abêti » est, en fait, Typique de l’emprise d'entités de nature éthérée ou énergétique qui ont une origine endogène, indigène, ou même exogène et qui prennent « possession » [provisoirement ou pas] des personnes ayant subi des pressions intenses, ou qui ont vécu, des expériences extrêmes, d’une rare violence ou des traumatismes quasi-insurmontables.

     

    « Le Palais du duc parut tout en feu, une tour s'écroula .... une chouette se glissa dans la chambre de la duchesse et éteignit avec ses ailes, l'une après l'autre, toutes les bougies qui se rallumèrent d'elles-mêmes ... »

    [Robert le Diable - Paul Boiteau - 1861 - Le Secret de la Naissance de Robert le Diable - Duc de Normandie - Hybridations & Métamorphes dans l'Histoire - 1956]

     

    [cette sorte de mutation est « évoquée » par la Tradition Ancestrale, ou « apparait » directement dans les légendes de Loup-Garou, ou Lycanthropie, de la Pratique Chamanique, ou des ulfarks : les guerriers-loups, des « berserkers » : des guerriers-ours, des svinfylkingars : des guerriers-sangliers, qui sont les berserksgangrs, « Incarnations des Guerriers-Fauves » rendant les guerriers scandinaves surpuissants et capables des plus invraisemblables exploits ! cf. Wkipédia : NdT]

    Les Victimes de ces véritables « Possessions » ne sont plus réellement « Maîtresses » d’elles-mêmes, allant jusqu'à adopter un Comportement dit « Bestial », comme dans les « Viols », les meurtres horribles ou les massacres particulièrement odieux ! 

    Le folklore de nos campagnes en a d'ailleurs gardé, le souvenir, d'abord pour une mise en garde préventive, et afin de nous signifier que la « Régression de cette Possession » est toujours possible, même si elle est longue, et souvent accompagnée de Séquelles Indélébiles.

    Comme l’illustre le récit de la « Vie Tragique » de ce Héros, et Officier d’État-Major de l’ultime Armée de la Chouannerie Normande [de l'automne 1793 au printemps 1800], commandée par Marie-Pierre Comte Louis de Frotté, Maréchal de Camp, dit « Blondel » :

    « Léonard-Louis-Gabriel Gaultier de Carville, qui avait servi aux Mousquetaires Rouges, troupe d'élite au sein des Mousquetaires, qui jura de Venger sa sœur Mademoiselle Adélaïde Gautier de Carville, âgée à peine de quinze ans, et qui avait été assassinée dans son château, par des soldats républicains.

    Ayant appris cette triste nouvelle, Gaultier de Carville leva une troupe parmi les paysans mécontents de la situation politique de la France. Et elle compta bientôt 120 Hommes déterminés et courageux.

    A leur tête, l'ancien Mousquetaire, parcourant le pays, fusillait sans aucune pitié les Bleus qu'il rencontrait, ainsi que les acheteurs des biens nationaux, ceux qui avaient achetés les biens du clergé. Il n'avait aucune pitié aussi pour tous ceux qui s'étaient engagés aux côtés de la Révolution.

    Sa troupe était crainte car elle laissait derrière elle le feu et le sang. À sa tête son chef faisait montre d'un courage exceptionnel, portant son uniforme des Mousquetaires Rouges qui le désignait aux coups des Bleus.

    Sa vengeance était effrayante car il avait été exaspéré par la mort ignominieuse de sa jeune sœur. Et comme dans la plupart de ces cas, les victimes étaient des gens qui n'avaient aucun rapport avec le massacre dont avait été victime Mademoiselle de Carville, même si c'était des soldats de la République Maudite. » [cf. Sous le bonnet Rouge - Georges  Lenotre - 1949. : NdT]

    Comme elle le lui devait !,  l’Histoire fait mourir Gaultier de Carville, le Mousquetaire Rouge, à la suite d’un combat héroïque mais la « Sagesse Populaire », qui connaît invariablement la «Véritable Histoire », sait que son Calvaire ne s’arrêta pas là, et qu’il poursuivit sa « Malheureuse Vie » dans la misère, pourchassé et toujours harcelé par tous ses vieux « Démons », réussissant à lui fait perdre inéluctablement la tête, avant de le faire sombrer définitivement dans la Folie !

    Son « Histoire Vraie » elle nous la transmise à peine voilée, sur un mode léger, et sur le ton de la farce, sans doute pour en atténuer la violence, au travers de la renommée d’un autre : « Cadet », lui, Auxerrois, nommé « Rousselle » et qui est la dénomination, à deux lettres près du véritable Nom de Guerre, [et de Résistant à la Barbarie Révolutionnaire Républicaine], car Gaultier de Carville, le Mousquetaire Rouge, l'illustre combattant  de la Chouannerie Normande se faisait appeler, … lui-aussi :

     

    « Cadet Roussel » !

     

    Cadet Roussel a trois maisons

    Qui n'ont ni poutres ni chevrons:

    C'est pour loger les hirondelles;

    Que direz-vous d'Cadet Roussel

    Ah! Ah! Ah! mais vraiment,

    Cadet Roussel est bon enfant.

     

    Cadet Roussel a trois habits :

    Deux jaunes, l'autre en papier gris;

    Il met celui-là quand il gèle,

    Ou quand il pleut ou quand il grêle;

    Ah! Ah! Ah! mais vraiment,

    Cadet Roussel est bon enfant.

     

    Cadet Roussel a trois chapeaux :

    Les deux ronds ne sont pas très beaux,

    Et le troisième est à deux cornes,

    Ah! Ah! Ah! mais vraiment,

    Cadet Roussel est bon enfant.

     

    Cadet Roussel a trois beaux yeux

    L'un r'garde à Caen, l'autre à Bayeux

    Comme il n'a pas la vue bien nette,

    Le troisième c'est sa lorgnette :

    Ah! Ah! Ah! mais vraiment,

    Cadet Roussel est bon enfant.

     

    Cadet Roussel a une épée

    Très longue mais toute rouillée

    Aussi chacun de dire d'elle

    Qu'ell'ne fait peur qu'aux hirondelles

    Ah! Ah! Ah! mais vraiment,

    Cadet Roussel est bon enfant.

     

    Cadet Roussel a trois souliers

    Il en met deux dans ses deux pieds ;

    Le troisième étant pour bancroche,

    Quand il le met c'est dans sa poche :

    Ah! Ah! Ah! mais vraiment,

    Cadet Roussel est bon enfant.

     

    Cadet Roussel a trois cheveux :

    Un pour chaqu'face, un pour la queue,

    Pourtant parfois avec adresse

    Il les met tous les trois en tresse :

    Ah! Ah! Ah! mais vraiment,

    Cadet Roussel est bon enfant.

     

    Cadet Roussel a trois garçons

    L'un est voleur, l'autre est fripon,

    Le troisième est un peu ficelle

    Il ressemble à Cadet Roussel

    Ah! Ah! Ah! mais vraiment

    Cadet Roussel est bon enfant.

     

    Cadet Roussel a trois gros chiens:

    L'un court aux lièvres, l'autre aux lapins,

    L'troisième s'enfuit quand on l'appelle

    Comm' le chien de Jean de Nivelle :

     Ah! Ah! Ah! mais vraiment,

    Cadet Roussel est bon enfant.

     

    Cadet Roussel a trois beaux chats,

    Qui n'attrapent jamais les rats,

    Le troisièm' n'a pas de prunelles,

    Il monte au grenier sans chandelle :

    Ah! Ah! Ah! mais vraiment,

    Cadet Roussel est bon enfant.

     

    Cadet Roussel a marié

    Ses trois filles dans trois quartiers ;

    Les deux premières ne sont pas belles

    La troisième n'a pas de cervelle :

    Ah! Ah! Ah! mais vraiment,

    Cadet Roussel est bon enfant.

     

    Cadet Roussel a trois deniers,

    C'est pour payer ses créanciers ;

    Quand il a montré ses ressources,

    Il les remet dedans sa bourse :

    Ah! Ah! Ah! mais vraiment,

    Cadet Roussel est bon enfant.

     

    Cadet Roussel s'est fait acteur,

    Comme Chénier s'est fait auteur ;

    Au café quand il joue son rôle,

    Les aveugles le trouvent drôle :

    Ah! Ah! Ah! mais vraiment,

    Cadet Roussel est bon enfant.

     

    Cadet Roussel ne mourra pas

    Car avant de sauter le pas

    On dit qu'il apprend l'orthographe

    Pour faire lui-même son épitaphe :

    Ah! Ah! Ah ! mais vraiment

    Cadet Roussel est bon enfant !

     

     

    Après la tragique, et fabuleuse histoire de Cadet Roussel (4 des Roues qui Scellent), laissons-nous guider maintenant par une autre légende celle du « Loup-Vert » de Jumièges (76) qui, à sa suite, illustre, d’une manière directe, le thème de la « Symbiose Parasitaire » ou processus d’emprise endogène ou exogène appelé par la Tradition la « Possession Intrusive » des « Intrus », et que bon nombre d’Ufologues confondent, très souvent, avec des Rencontres Rapprochées Extraterrestres du 4ème Type (et qui ne sont, pour la plupart, qu’un « habillage » alien de ce type d’intrusion) [cf. l’article du blog de l’Orden de Chevalerie intitulé : L’Invasion Extraterrestre de la Terre ! : NdT]

     

    « ... Souvent on les voit se transformer en serpents, en crapaud, chats-huants, corbeaux, boucs, ânes, chiens, loups ... ; ils se transmuent en hommes et aussi en anges de lumière ... , ils remuent bancs, tables ... ils corrompent les corps, l'entendement, la vie et la santé des hommes ... dont ils sont esclaves et vassaux ... »

    [Ambroise Paré]

     

     

    La Légende du Loup Vert ou Homme-Loup

     

     

     

     « Saint-Philibert, avant son exil pour l'ile de Noirmoutier, avait fondé un monastère de filles à Pavilly et auquel il avait donné pour abbesse Sainte-Austreberthe, prieure de l'abbaye du Port-en-Somme. Voulant contribuer à l'éclat du monastère de Jumièges, les moniales de Sainte-Austreberthe s'étaient chargées de blanchir le linge de la sacristie. Pavilly étant éloignée de Jumièges de 4 lieues, un âne, dressé à cet office, allait et venait entre les deux monastères, transportant seul le linge sur cette distance.

    Un jour, un loup affamé de la forêt de Jumièges, s'attaqua à l'âne et le dévora. Ne voyant pas revenir l'âne, Sainte-Austreberthe se mit à sa recherche, et dès le lendemain trouva les restes du serviable animal au cœur de la forêt, entre Saint-Paul de Duclair et Jumièges.

    Selon une variante, Sainte-Austreberthe apparut miraculeusement sur le lieu du crime, elle appelle : "Loup ! Loup !", le loup résiste tout d'abord à ses objurgations mais finit par se soumettre à la volonté dominatrice de la supérieure des moniales ; qui, devant son repentir sincère final lui laisse la vie sauve et le condamne à se substituer à l'âne pour le transport du linge entre les deux monastères.

    On commémora l'événement dès le VIIème siècle en construisant sur le lieu même du crime une chapelle. Une simple croix de pierre remplaça par la suite ce monument ; 60 ans avant la Révolution cette croix fut détruite, on choisit alors un chêne voisin dans lequel on plaça plusieurs statuettes de la Vierge et qui fut appelé, dès lors, le Chêne à l'Âne.

     

    L'Arbre des Foudres du Mont Tonnerre !

     

    Une autre version met en scène une brave femme des environs de Duclair, blanchisseuse de son état, nommée Gertrude - considérée comme une sainte femme à sa mort et qui avait à charge le blanchissement du linge de l'abbaye de Jumièges. Elle se faisait aider de son âne, qui seul, sut traverser la forêt de Jumièges pour le transport du linge. Mais un jour l'âne rencontra un loup qui le dévora, au cœur de la forêt, entre Duclair et Jumièges, au lieu-dit aujourd'hui la "Croix à l'âne".

    Ne revoyant pas revenir son âne, Gertrude retrouva les restes de sa dépouille dans la forêt. Elle alla trouver Saint-Philibert à son monastère, celui-ci l'accompagna sur le lieu du crime et appela le loup. Le loup céda à l'impérieux appel de l'abbé. Devant le repentir de l'animal féroce, Saint-Philibert lui laissa la vie sauve et lui infligea une juste punition, celle de devenir végétarien ! »

    Cet ensemble légendaire est peut-être à l'origine d'une confrérie célèbre à Jumièges, celle du Loup Vert ou confrérie de la Saint-Jean (un des vitraux de l'église paroissiale Saint-Valentin de Jumièges porte la croix alchimique des 8 béatitudes, dite de Malte, des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem).

    Cette confrérie célébrait une fête fort ancienne (attestée depuis 1390) le jour de la Saint-Jean Baptiste : c'est la procession du Loup Vert et Ronde de la Saint-Jean à Jumièges. Elle débutait chaque année le 23 juin, chez le "Loup Vert" de l'année précédente ; un particulier (revêtu d'une vaste houppelande verte et coiffé d'un grand bonnet pointu de la même couleur) habitant systématiquement le hameau du Conihout, dans la boucle de la Seine.

     

     

    La Ronde du Soleil

     

     

     

     La cérémonie du Loup Vert, ou Ronde de la St-Jean, à Jumièges en s'inscrivant au solstice d'été, au moment où le soleil est le plus fort et au plus haut dans le ciel, souligne en fait un rite de renouvellement cosmique et de régénération héliaque de la nature, c'est du reste ce thème qui est constamment suggéré dans l'ensemble du cycle légendaire de Jumièges - citons par exemple le simulacre de purification avec le feu du Loup Vert, par le jeune homme et la jeune fille [au cours de la St-Jean], ou le renouvellement et la purification par l'eau des lavandières de St-Austreberthe, ou la procession de St-Valentin, Fête de l'Amour des Amoureux, qui débarrasse la presqu'ile de Jumièges d'une invasion de mulots en les noyant dans la Seine [pendant évocateur du Joueur de Flûte et Dresseur de rats de la ville d’Hamelin], et la rédemption des Énervés de Jumièges initiée par la dérive de leur embarcation sur la Seine - par ailleurs d'autres indices nous le montrent fortement, ainsi l'étymologie de Philibert : de fili "très" et bert "brillant" évoque un fort rayonnement lumineux, celle d'Austreberthe qui signifie : "la Brillante de l'Est", désigne la force solaire qui renaît à l'Est, tandis que Gertrude [ger = lance, trud = œuvre] renvoie à sainte Gertrude, stigmatisée en 1340, honorée sous le nom de sainte Gertrude van Oosten à cause d'une vieille chanson flamande, Het daghet in den Oosten : "Le jour se lève à l'orient", qu'elle chantait souvent en pensant au Christ, la Lumière venue de l'Orient.

     [Gertrudis, vierge, abbesse à Nivelle = renvoi synchronique au Chien de Nivelle de la chanson de Cadet Roussel], dans le Brabant, au septième siècle, honorée le 17 mars. Gertrude était fille de Pépin de Landen, maire du palais sous les rois francs d'Austrasie. Bien jeune encore elle voulut être consacrée à Dieu, et, après la mort de son père, elle mit à exécution le dessein qu'elle avait formé de vivre dans la retraite. Sa mère, Ideberge, par le conseil de saint Amand, évêque de Maestrich, fonda un monastère à Nivelle, dans le Brabant. Ce fut là que Gertrude se retira avec sa mère, qui voulut rester simple religieuse et se mettre sous la conduite de sa fille, élue supérieure du monastère. Ses exhortations et l'exemple de son éminente piété maintinrent une sainte ferveur dans sa communauté. Ses grandes austérités altérèrent bientôt sa santé. Elle mourut à l'âge de trente-trois ans, cinq ans après sa mère.]

    Soulignons que le loup fut assimilé au soleil et souvent désigné comme le gardien du Soleil - Loup, et qui en grec se dit "lukos" ce qui s'avère très proche de "lyké" : "lumière" - ainsi le Loup Vert ("lyké"-"ver" = homme de lumière) s'identifie à la lumière céleste ou bleu-vert (bleu cyan) du blason de Jumièges [couleurs "Bleu-Jaune" de la Gemme du "Porteur de Lumière", ou pierre d'émeraude, dans laquelle a été taillée la Sainte Coupe du Graal] préfigurant, le "Sol invictus" (le Soleil Invincible) du Christ en gloire ressuscité.

     

     

    Les Portes Induites

     

     Les Portes Induites ou Portails Multidimensionnels ouvrent le Chemin Scintillant du Pont Bisfrot Arc-en-Ciel des Anciens Scandinaves, civilisateurs de la Neustrie & dont l’Abbaye Royale de Jumièges est l’un des plus beaux Joyaux, passant symboliquement par la conjonction des Astres et du Soleil.

    Comme nous l’enseigne la signalétique du Blason de l’Abbaye Royale de Jumièges, en Seine-Maritime (76) :

     

    "D'azur à la croix d'or, cantonnée de 4 clefs, adossées 2 à 2 d'argent."

     

     

     

     

    L'Énigme des Clefs et la Clef de l’Énigme

     

     

     Mutus Liber

     

    4 et 3 et 2 font d'Ys !

     

    Libro Aratro

     

     

     Quelle est la signification des clefs dans le blason de Jumièges ?

     Pierre Zurfluh (l'Héraldique des Abbés de Jumièges) y voit le patronage, du chef des apôtres, Saint-Pierre. Or les clefs du "Prince des apôtres" sont l'une d'or et l'autre d'argent ; elles symbolisent les pouvoirs de lier et de délier qui lui ont été conférés par le Christ. Disposées en sautoir, depuis Clément VI (1342-1353), elles servent de supports à la tiare papale.

     Cependant, bien avant de timbrer l'écu papal, elles étaient depuis longtemps déjà le symbole héraldique de l'Église Chrétienne, et furent d'abord d'argent, puis d'or et enfin d'or et d'argent.

     Autrement dit, le fait de trouver les clefs du métal argent sur l'écu de Jumièges, confirme l'ancienneté de son blason.

    [L'abbaye royale de Jumièges fut fondée en 654, sous le règne de Clovis II et de Ste-Bathilde, par St-Philibert en Terre Gémétique, sur les ruines d'une ancienne fortification romaine (Castrum de Gemmeticum).]

    [Et elle est Établie et Orientée sur le Plan du Cardo (Axe Nord/Sud) et du Decamanus (Axe Est/Ouest) des Camps Fortifiés Romains, des Temples, Églises, Abbayes … qui « Ouvrent » … par le biais de leur « Orientation Astro-Géo-Solaire » les « Portes du Ciel » ! (cf. les articles du blog de l’Orden de Chevalerie intitulés : Les Portes des Étoiles !, et, Les Vaisseaux du Ciel !) ]

    [Devenue, dès l'origine, une importante communauté de travail et de rayonnement spirituel, fidèle à la devise : "Libro et Aratro" (par le livre et par la charrue) elle développa les arts et les sciences (sa bibliothèque est célèbre : cf. le Nom de la Rose - film de Jean-Jacques Annaud 1986, d'après le roman éponyme d'Umberto Eco, 1980) et sa renommée est passée à la postérité sous les noms de "Jumièges l'Aumônier" ou "Jumièges l'Hospitalier".]

    Ceci, tout en affirmant le pouvoir temporel de l'Église par l'évocation de son sanctuaire consacré à son chef primitif, l'apôtre Pierre.

    Mais alors, pourquoi 4 clefs et non pas deux ?

     Il est probable que la réponse à cette question repose - en partie - sur le fait que la presqu'ile de l'abbaye était souveraine, avec rang de Baron pour l'abbé de Jumièges. Or  nous savons qu'une baronnie devait réunir quatre châtellenies, comme un comté quatre baronnies, un duché quatre comtés, etc. Ici, le nombre de clefs porté à 4 évoque et souligne la souveraineté de cette baronnie - dans les 4 directions - de la terre de Jumièges (L'abbaye - la croix - se situe au centre de 4 "forts" - clefs - qui défendent le "verrou" de la presqu'ile de Jumièges). 

     Cependant, afin de compléter cette réponse, il nous faut au préalable  approfondir le choix des couleurs azur et argent (bleu et blanc) des armes de Jumièges.

     Le bleu et le blanc sont les couleurs Mariales de la pureté et du détachement des valeurs de ce Monde (Marie : Reine du Ciel) ; si c'est bien évidemment le rappel de la vocation monastique, c'est également l'affirmation de l'autorité spirituelle de l'Église au travers du sanctuaire dédié à Notre-Dame.

     Église Saint-Pierre et église Notre-Dame de l'abbaye de Jumièges, alliance du pouvoir temporel et de l'autorité spirituelle, synergie des pouvoirs politiques et des forces sacrées de l'occident chrétien. (Nous pouvons encore admirer d'émouvantes bornes de pierre taillée - dont une dans l'enceinte même de l'abbaye - où sont sculptés les deux clefs en sautoir de Saint-Pierre : "en chef" (en haut) et "en pointe" (en bas) : une fleur de lys - rappel de la fondation royale de l'abbaye de Jumièges - mais surtout symbole de la naissance royale de l'Immaculée et emblème consacré de la Vierge; ce sont en quelque sorte les signes ou marques des églises Saint-Pierre et Notre-Dame de Jumièges, apposés sur les bornes qui délimitaient jadis les propriétés territoriales de l'abbaye).

     Reprenons maintenant les armes de Jumièges; elles sont dites "à enquerre", il faut donc "s'enquérir" - en quérir le sens - puisqu'elles transgressent volontairement la règle héraldique (les clefs cantonnées sont adossées 2 à 2, alors qu'elles devraient - suivant la loi héraldique - être toutes les quatre tournées vers la dextre - droite - de l'écu  et donc à gauche du lecteur - rappelons à ce sujet que le blasonnement s'énonce toujours par rapport à l'écu et non par rapport à l'observateur, si bien que la dextre - la droite - de l'écu devient la gauche - le senestre - du lecteur, et que forcément le senestre - la gauche - de l'écu correspond à la droite - ou dextre - du lecteur).

     

     

    Le Mystère Sacré du Blason

     

     Dans la symbolique ecclésiastique, l'or est réservé à l'autorité spirituelle la plus élevée, c'est à dire le Christ, tandis que l'argent revient-lui aux représentants de son église temporelle.

     Avec cette nouvelle mise en lumière, la fusion du temporel et du spirituel, opérée au creuset-même des armes primitives de Jumièges, nous éclaire et nous illumine de tous ses feux : l'icône chrétienne devient lumineuse.

     La croix d'or, c'est le Christ, et les 4 clefs d'argent écartelées en sautoir (ou croix de Saint-André) ce sont les 4 évangélistes : Matthieu, Luc, Marc et Jean ou les 4 Puissances (la clef étant un signe de puissance) c'est à dire les 4 Vivants du Tétramorphe ou les 4 Animaux Divins (qui cantonnent la Mandorle Christique) à savoir : l'Ange, le Taureau, le Lion et l'Aigle (symboles encore vivants des 4 évangélistes).

     C'est bien-entendu la double croix cosmique du Christ ressuscité, la croix grecque "+" et le khi grec "X", mais aussi le "Signaculum Domini" : 4 (clefs) + 1 (croix) = 5 - le Sceau du Seigneur - ou - Sceau du Christ » …

    … Qui nous indique la Voie, du Retour à la Vie … du Ciel vers la Terre !

     

     

     

     

    Le Labyrinthe des Correspondances

     

     Cette autre dimension de la réalité, nous la voyons maintenant se dessiner sur le blason de Jumièges.

     Comme tous blasons, celui de Jumièges est orienté. D'abord dans l'ordre temporel, avec la croix d'or des solstices et des équinoxes solaires (or, couleur du soleil) sur champ ou ciel d'azur (bleu, couleur du ciel) qui détermine les 4 saisons du calendrier annuel (printemps, été, automne, hiver) dont les mois sont calculés à compter des 4 phases lunaires (couleur argent des clefs, couleur de la lune) premier quartier, pleine lune, dernier quartier, nouvelle lune.

     Puis dans l'ordre sidéral, avec l'orientation primordiale des 4 étoiles, à l'Est : Anatolè, à l'Ouest : Dusis, au Nord : Arctos, au Sud : Mézénobris, c'est à dire les 4 points cardinaux : A.D.A.M. sur lesquels sont axés les 4 fleuves  du paradis terrestre : Phison, Gihon, Tigre, Euphrate, dont les flux s'inversent pour rejoindre leur source au centre de la croix - le baptême du Christ Pantocrator - mystère de la rédemption et de régénération reliant le paradis terrestre au paradis céleste.

     Autrement dit, c'est la "voie ou voix" du juste Milieu, la bonne orientation à l'orient spirituel avec, "en pal" (du chef à la pointe) sur les équinoxes, le "decumanus" (= De Ca (jus) Manus = "dans les Mains de Dieu" ou Levée du Soleil) en équilibre sur le "cardo mundi" ("Charnière" ou Axe Terrestre et des Mondes), "en fasce" (de dextre à senestre) à l'horizon des solstices.

     Édification du Temple par la quadrature de la sphère céleste sur le cube terrestre - projection du ciel sur la terre - mise en harmonie de la Jérusalem d'en bas avec la Jérusalem d'en haut - pour l'avènement de la Finis Gloriae Mundi (la Fin de la Gloire du Monde).

     

     

    Terribilis est Locus Iste : Ce Lieu est Terrible

     

     Cette idée centrale nous la retrouvons exprimée "en cœur" du blason de Jumièges, par la croisée de la croix qui désigne le centre sacré de l'abbaye en communication avec le ciel, sas et passage privilégié entre l'enfer, la terre et le paradis dont St-Pierre est le gardien ; reste à trouver les clefs qui ouvrent les portes de cette voie sacrée.

     

     

    Les Divins Jumeaux

     

     

     La Rotonde de l'Archi-Maître !

     

     

     Nous connaissons le mythe fondateur de Rome par Romulus et Rémus. Enfants jumeaux, ils furent bannis et abandonnés dans une corbeille [renvoi à Moïse] sur les eaux du Tibre, alors en crue, que les flots rejetèrent au nord-ouest du mont Palatin - cœur de Rome - sous un figuier, qu'une louve allaita aidé par un pic-vert [renvoi au "Loup Vert"].

    Ayant appris à 18 ans, leur origine royale et divine, ils décident de fonder une ville c'est ainsi qu'ils choisissent le site du Palatin où le Tibre les a naguère déposés et où ils ont été sauvés par la louve et le pic-vert. Les Dieux, par le vol des oiseaux, désignent Romulus comme futur roi de la cité, aussitôt il trace à la charrue sur le Paladin le fossé qui entourera les murs, soulevant la charrue à l'emplacement des "portes". Mais Rémus, plein de rancune, franchit par bravade le sillon ainsi creusé : Romulus, insulté dans son œuvre sacrée, lui fend le crâne … [renvoi au Mythe des Fils Jumeaux Caïn et de Abel, cf. l’article de l’Orden de Chevalerie intitulé : Invasion ou Migration] … pour donner l'exemple. Ainsi était née Rome, sur les pentes de 7 collines, et par un baptême dans le sang.

     Si des similitudes avec le corpus légendaire de Jumièges apparaissent sur  plusieurs niveaux d'interprétation - notons simplement que le figuier, représentation de l'arbor mundi, "arbre du monde" ou axe cosmique, entre étrangement en résonance avec les armes d'Agnès Sorel (la "Dame de Beauté", favorite du roi Charles VII, dont le corps repose au château de Loches et le cœur dans une chapelle de l'abbaye de Jumièges) et qui portait : "d'argent au sureau de sinople" (il s'agit ici d'armes "parlantes", car en effet le mot sureau par un jeu de sonorité évoque Sorel ou Soreau autre orthographe de son patronyme) - et signalons que les divins jumeaux, princes et frères-royaux, se retrouvent sous l'aspect des Énervés de Jumièges. [qui est ainsi symboliquement désignée comme un reflet du Templum Castrum Romanum]

     Fils aînés de Clovis II et de Ste-Bathilde, roi et reine des Francs - les "Énervés" (anniversaire au 18 Mai) - entrés en rébellion contre le royaume, sont écartés du pouvoir et châtiés sévèrement par leur mère, qui les condamne à l'énervation des membres de manière à les rendre impotents. Abandonnés sur une embarcation sans gouvernail ou aviron, ils dérivent sur la Seine où, la Providence les fait accoster à l'abbaye de Jumièges. Accueillis et soignés par St-Philibert, ils se repentiront de leurs fautes en prenant l'habit des religieux, désormais ils reposent ensemble sous leur tombeau à "l'Abbaye des Énervés" de Jumièges.

     Comme le fossé dit de St-Philibert (fossé de défense fort ancien qui coupait la presqu'ile de Jumièges depuis la Seine au hameau de St-Paul jusqu'à la Seine à Yainville) vient à son tour nous le confirmer, il s'agit bien du même modèle-fondateur dont le mythe a été confirmé et affiné au cours des siècles.

     Cependant une autre réalité semble transparaître. Avec notamment l'équivalent, des divins Jumeaux Remulus et Rémus, que sont St-Pierre et St-Paul, fêtés le même jour, le 29 juin, dans la tradition chrétienne (dans la devise de Jumièges : "Aratro" = charrue, est donnée pour la "barque  de St-Pierre" et "Libro" = livre, pour l'attribut traditionnel de St-Paul, comme docteur de l'Église) ce qui élève notre vision jusqu'aux cieux, où nous voyons apparaître les jumeaux sidéraux Castor et Pollux de la constellation des Gémeaux (signe zodiacal imminent au solstice d'été de la St-Jean qui est la date fixée pour la cérémonie d’intronisation du « Loup-Vert » de la Saint Jean de Jumièges) … Gémeaux ! : du latin "gemelli" = jumeaux : étymologie supposée de Jumièges.

      

    Ad Lapidem Currebat Olim Regina : « Vers la Pierre Jadis Courait la Reine »

     

    Ora & Lobora

     

    Le Pouls...y...Est de l'Oeuf Philosophale !

    [Crédit Photos - Bellator - XXè siècle]

     

     

    [Triple référence à la « Dame de Beauté » !]

     

    De l'Alpha à l'Omega !

     

     

     Jumièges terre de légendes, de mystères mais aussi de trésors.

     

     Comme le souligne Fulcanelli (Le Mystère des Cathédrales et les Demeures Philosophales) l’Âne (porteur du Christ et de sa Croix) et le Loup Vert (Vytriol Vert) de Jumièges …

     … nous renvoient à l’ouverture hermétique de la Première Matière, tandis que l’ensemble légendaire de la statue de la Sainte Vierge, au Chêne Fourchu (Matéria Prima) ...

    [cf. « La légende de la Bonne Mère de Dieu » (P. Chéron - Yainville, 22 mai 1952, et l’article Ufo-Génpi intitulé : Libro et Aratro, au jour de la Toussaint 1997]

    ... et de Saint Philibert, de Sainte Austreberthe, de Gertrude la lavandière (renvoi aux fameuses "laveures" de Nicolas Flamel) etc, ... évoquent l’identité de la Matière Première ... (avec la Galle du Chêne, le Régule, le Rémora, ...  cf. Savinien de Cyrano dit de Bergerac et son Histoire comique des États et Empires de la Lune (1657), qui met en scène la bataille entre le rémora, l'animal-glaçon, et la salamandre, l'animal de feu, ...  Feu de la Terre  ... dont le pendant est le Dragon, ... Feu du Ciel ... cf. les Caissons Hermétiques du Château de Chambord) ... et de son cycle opératoire alchimique.

     C’est ainsi que le blason … « D'azur à la croix d'or, cantonnée de 4 clefs, adossées 2 à 2 d'argent. » … demeure fidèle à la Tradition, en nous offrant ... "Un" ... "Bien Précieux" ... et  ... ("Treize Particulier")  ... « Treize-Or » !

    [La chapelle de la Bonne Mère de Dieu (ou encore dite « du Gros Ventre ») existe toujours dans la forêt de Jumièges-Maulévrier et la statue "achéropite" (non fabriquée de main d'homme) de la Vierge n'a plus quitté son sanctuaire original « du Chêne Fourchu et des Douze Chênes.]

     A l'origine, l'azur (ou bleu) dérive du sable (ou noir) héraldique et ce fut d'abord la couleur du deuil ou de la mort (les morts montent au ciel azuré) - ce qui explique que sur les Armes de Normandie, les 2 léopards d'or, sur champ de gueules (rouge) sont armés et lampassés d'azur, car le léopard (ou lion du paradis) est un fauve à l'appétit féroce, puissamment armé : pattes et gueule, capable de donner la mort pour attaquer ou défendre son territoire.

     Ainsi, le bleu/noir ou noir bleuté (dit tête de corbeau) représente en alchimie (art de transmutation des métaux "vils" en métaux "purs") l'œuvre au noir, le blanc (métal argent) correspond à l'œuvre au blanc, le jaune ou citrin (métal or) donne l'œuvre au jaune, opérations préparatoires à l'œuvre au rouge (ou Rebis) phase ultime et couronnement de l'Œuvre (noir/bleuté, blanc/argenté, jaune/citrin, rouge/rubis représentent les 4 régimes ou règnes essentiels de l'Art Royal).

     De même, si la croix représente le creuset (nom ancien : "crucible" de la racine "crux") les 4 clefs représentent les 4 éléments, opposés 2 à 2, à savoir : le feu/l'eau et la terre/l'air, ainsi que le double mouvement du « Solve et Coagula » (dissout et « Christ-Al-Lys ») opéré sur la « Matéria Prima » (matière première), de la calcination à la sublimation, dans l'élaboration du Grand Œuvre qui est la Pierre Philosophale (la Tabula Smaragdina ou Table d’Émeraude ou Pierre d’Émeraude du Porteur de Lumière, dans laquelle a été taillée la Sainte Coupe du Graal).

     Comme nous le rappelle la couronne qui timbre "royalement" le blason de l'abbaye de Jumièges (dont une autre étymologie supposée est : Gemmeticum, de gemma = gemme) à la façon d'un gemme ou d'un "Rebis" …

    ["Rebis" = "Chose Double" = Pierre "Christ-Al-Line" Philosophale et Al-Chymique, que signale la légende de la rédemption dérivante sur la Seine à Jumièges, de l’embarcation (vaisseau ou creuset des philosophes) des « Énervés Jumeaux », du latin "gemelli" = jumeaux : autre étymologie supposée de Jumièges.]

    … qui tel un Rubis brille, d'un éclat vif et "vairé", comme :

    une (St) Pierre Prés-des-Cieux !

     

     

     

    « Courir le Garou dans la Lande ! »

     

     Les Trois Herr

     

     

    En Neustrie, il y a une expression consacrée pour signifier qu'une personne a été Contaminée ou Inséminée par un Poly-Métamorphe,  « Courir le Garou (ou le Warou) dans la Lande ! », dans la Lande ou dans les Monts, comme en témoigne la Toponymie de la commune du Montgaroult non-loin de la Courbe et du Manoir de la Queurie dans l'Orne (61)

    Ces personnes Contaminées ou Inséminées deviennent les Incubateurs des Intrus Aliens Polymorphes à l’Image des Reliques, des Talismans, des Objets Chargés Énergétiquement nommés par les Cercles ésotérico-occultes « Rumphae » = Résidence de l'Esprit ou du Génie, d’où l’existence des Pierres Levées et des Statues Vivantes.

    Ce processus d'Hybridation Physique-Spirite est progressif et n'aboutit pas toujours pleinement à la Phase de Mutation des Personnes en bête sauvage, en oiseau, ou en n'importe quoi d'autre, car tout dépend aussi du degré de Contamination, ou de Compatibilité du Sujet avec le Greffon ou le Sport Poly-Métamorphique.

    Ces Poly-Métamorphes Aliens ou body snatchers » (voleurs de corps ) chassent souvent leurs victimes en meute, on appelle ces Chasses, en Neustrie : « Les Chasses  Hennequins ».

    [Hennequins = « Petits Diables », dont certains sont décrits comme « des êtres d'une difformité étrange, nains grêles dont la tête est enflée et grosse comme une tonne = Petits Gris ? », cf.  : La Normandie Romanesque et Merveilleuse - Amélie Bosquet - 1845 : NdT]

    « Je n'ose vous le dire ; je suis fille sur jour, et la nuit blanche biche. La chasse est après moi. La blanche biche est prise. Celui qui la dépouille, dit : Je ne sais que dire ; elle a les cheveux blonds, et le sein d'une fille. Vous n'avez qu'à manger : j'suis la première servie ; ma tête est dans le plat, et mon cœur aux chevilles. Le reste de mon corps, il est dans la cuisine. »

    [La Jeune Fille changée en Biche Blanche - Garwalls, Loups - Garous & Warous en Normandie - XIIIème siècle]

    Depuis les Pédo-Abductions jusqu’aux Visites en Chambre la même technique de chasse, sous Couverture des « Hennequins », ou sous le Camouflage des « Extraterrestres », est une ruse  couramment utilisée par tous les chasseurs, ou les prédateurs, qui agissent de concert et en bande de malfaiteurs organisés.

    Autre Similitude, les fameuses Substitutions & Échanges des Enfants Humains attribués antérieurement, par nos Ancêtres, à une divinité des eaux, dénommés en Scandinavie « Nick », et en Normandie, à la «  Mère Nique », qui est une « Méchante Sorcière » [d'où l'expression « faire la Nique » cf. : La Normandie Romanesque et Merveilleuse - Amélie Bosquet – 1845 : NdT].

    Ces anciens Témoignages sur les « Chasses Hennequin » et les Enlèvements des Enfants Humains attachés aux Divinités ou aux Fées reflètent celles des Rencontres Rapprochées Ufologiques modernes, des Hybridés ou des Hubridés, imputées à notre époque aux « extraterrestres ou extraterriens » [cf. : Ils marchent parmi nous : le plan extraterrestre pour contrôler l'humanité - Pr. David Michael Jacobs - 2017  : NdT], ...

    ... et sont, tous, les Indicateurs de la Continuité des Croisements Physiques & des Incorporations Psychiques de Poly-Métamorphes  Aliens avec l'espèce Humaine, à travers les Âges et sur toute la surface de notre Planète.

     

    La Blanche Nef

    La Nef de la Sainte Foy !

     

     

    L'Etoile de Bethéem sur le chemin d'Ephrata !

     

    Frères humains qui après nous vivez,
    N'ayez pas vos cœurs durcis à notre égard,
    Car, si pitié de nous pauvres avez,
    Dieu en aura plus tôt de vous merci.

    Prince Jésus qui a puissance sur tous,
    Fais que l'enfer n'ait sur nous aucun pouvoir :
    N'ayons rien à faire ou à solder avec lui.
    Hommes, ici pas de plaisanterie,
    Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre.

     [Extraits de La Ballade des Pendus, de François Villon de Montcorbier des Loges. XVe siècle]

     

     

     

     

    « Chapitre 5 : Du Diable nous venons, au Diable nous retournonsChapitre 7 : L'Herméneutique des Dieux »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :